vendredi 26 juin 2009

Pourquoi le Daubé est-il daubé ?


Dans sa deuxième livraison, Le POSTILLON "journal local paraissant à l'improviste", continue de creuser une question que tout grenoblois, même de droite, s'est posé au moins une fois dans sa vie. Si vous avez raté la sortie du numéro zéro courez acheter celui-ci. Question subsidiaire :

Où trouver le Postillon ?

A Grenoble:
Tabac-presse "le Malherbe" 1, av Malherbe
Bar-tabac "Yaz Café", 101 Galerie de l’Arlequin
Press’Bastille, 8 Cours Jean-Jaures
Bar-tabac-presse "La Cymaise", 6 quai Mounier (bout de la rue Saint-Laurent)
Tabac-presse "Mallah", 4 bis route de Lyon (à la Porte de France)
Restaurant La Bonne Heure, 65 avenue Alsace-Lorraine
Tabac-presse "Le Cigarillo" 54, avenue Félix-Viallet
Tabac-presse "Le Reinitas" 27, bd Clemenceau
Tabac-presse "Les Eaux-Claires" 22, rue des Eaux-Claires
Tabac-presse "Le Berriat" 97 crs Berriat
Tabac-presse "Sandraz" 50 crs Jean-Jaurès
Presse "Le Point Virgule" 25, rue Nicolas Chorier
Tabac-presse "Le Barillec et Cie" 5, rue Thiers
Librairie-cantine "Les Bas-Côtés" 59, rue Nicolas-Chorier
Café-Librairie "Antigone" 22, rue des Violettes

A Saint-Martin-d'Hères:
Tabac-presse "Croix-Rouge" 47, av Ambroise Croizat
A Fontaine :
Tabac-Presse "E. Vincenot", 28 rue d’Alpignano
et bientôt dans d'autres lieux...

mardi 2 juin 2009

Libération de Julien Coupat



Communiqué d'André Vallini

Député socialiste de l'Isère, ancien président de la Commission d'Outreau


Après des mois de recherches, sans doute aussi coûteuses qu'infructueuses aux quatre coins du monde et après des vagues d'arrestations, à l'évidence aussi médiatisées qu'improductives aux quatre coins de France, la justice, et le pouvoir qui a tenté de l'instrumentaliser, s'acheminent ensemble vers un fiasco politico-judiciaire.

Respectueux de l'indépendance de la justice et de la séparation des pouvoirs, je n'ai évidemment jamais pris la moindre position sur le fond d'un dossier dont je n'ai évidemment pas connaissance. J'ai seulement fait part depuis le début de cette affaire d'un doute: dans la mesure où il existe des possibilités de contrôle judiciaire allant jusqu'à l'assignation à résidence, dans la mesure aussi où il existe des possibilités d'empêcher toute concertation entre les protagonistes présumés d'une affaire et dans la mesure enfin où il existe des moyens de s'assurer des garanties de représentation d'une personne mise en examen, les magistrats avaient-ils des raisons assez nombreuses, sérieuses et objectives et des éléments assez nombreux, concrets et matériels pour maintenir Julien Coupat en prison pendant des mois. A l'encontre du principe cardinal de notre procédure pénale, qui veut que, même pendant une instruction judiciaire, la liberté soit la règle et la détention l'exception.

Dans le cas contraire, il s'agirait d'un abus manifeste, grave et caractérisé de la détention provisoire et donc d'une violation du principe de la présomption d'innocence.

Au-delà de la présomption d'innocence et de sa violation la plus grave qu'est la détention provisoire, cette affaire pose la question de la qualification pénale d’«association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste», notion beaucoup trop floue permettant d’englober des faits qui ne relèvent en rien du terrorisme, et de leur appliquer un régime dérogatoire qui réduit les droits de la défense.

[ ndlr : A noter que le député PS Arnaud Montebourg a quant à lui demandé la démission du ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, pour avoir "infligé sept mois de prison à un innocent". "Sept mois de prison infligés à un innocent pour faire monter une sauce politicienne au goût infect, dans n'importe quel pays démocratique, cela vaut une démission". ]

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