mercredi 23 février 2011

La dernière saloperie de Borloo le faux écolo

Affiche du Collectif 07 Stop au gaz de Schiste

D'accord, vous aurez relativement peu de chances de voir passer ce genre de convoi routier les mois prochains en Isère, département proche d'une vaste zone d'exploration à grande profondeur de gisements de gaz de schiste autorisée en catimini à trois multinationales par l'élégant Jean-Louis Borloo,  juste avant son départ du Ministère de l' Ecologie. (voir ci-dessous).

Ce n'est pas une raison pour ne pas ouvrir l'oeil.
Surtout aux alentours du 15 août...


Rien ne nous dit en effet qu'au coeur de l'été prochain, à l'expiration du moratoire en trompe l'oeil pris par son successeur au ministère, Nathalie Kosciusko-Morizet, ces grosses machines ne seront pas mises sur des trains, quelque part en Allemagne, voire depuis un lieu situé plus à l' Est, pour traverser la Suisse, (de jour) puis les Savoies et l' Isère (de nuit ?) avant d' atteindre Montélimar , d'où elles terminerons le voyage en camion sous bonne escorte policière jusqu'aux lieux de prospection...

Rien ne nous dit que Monsieur le ministre de l' Industrie Eric Besson, qui accorde les permis pour l'activité minière, va changer d'orientation. Au contraire, en conseil des ministres du 19 janvier 2011, Eric Besson à présenté une ordonnance portant sur la modernisation de notre code minier, devenu  selon lui inadapté aux procédures modernes de prospection et d’extraction.
Car ce qui est prévu c'est étendre l'exploration en France et dans la région. La volonté de ce gouvernement  est claire : tout sera fait, au nom de l'indépendance énergétique de la France, pour satisfaire les appétits féroces des industriels du gaz de schiste.  Et Eric-le- fourbe n'est pas le moindre des motifs d'inquiétude sur ce dossier.

La mobilisation contre ce choix énergétique excessivement lourd de dangers pour l'environnement et les populations donne tous les signes d'une montée en puissance dans l'opinion, portée par de nombreuses associations, partis et élus locaux et régionaux de gauche.
Le Conseil Régional Rhône-Alpes se prépare à adopter (24/02/11) une délibération clairement opposée à la mise en oeuvre des permis d'exploration délivrés, et défavorable au principe même de l'exploitation de cette ressource.

Alors, citoyen(ne) soucieux de l'avenir de ta planète, tu as compris ? Où que tu sois en France cet été, y compris et singulièrement sur l'axe Genève-Chambéry-Grenoble-Valence, (1) si tu vois passer de très gros engins à chenilles et vérins du même modèle que ci-dessus, appelles le Collectif anti-gaz de schiste le plus proche. (le numéro 04 75 36 72 83 sur la photo c'est l' ardéchois, premier visé par les prospecteurs).


JMB

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-  Pour approfondir ses connaissances sur cette nuisance environnementale absolue qu'est l'industrie des gaz de schiste, le net est plein de bonnes sources ( developpement-durable-le-journal, le dossier constitué par l'équipe du site Owni, etc) Allez y jeter un oeil. Ou Googler "gaz de schiste".
- Sur la lutte contre cette nuisance en France, consulter les blogs des opposants actifs, comme Fabrice Nicolino, et des élu(e)s en pointe, au premier rang desquels la Conseillère Régionale Rhône-Alpes Corinne Morel-Darleux, et  la députée européenne et montilienne Michèle Rivasi .




Les permis de Montélimar, de Nant et de Villeneuve-de-Berg couvrent près de 15.000 km.
D’autres permis devraient bientôt être délivrés par le ministère en charges des Mines, compétence d’Eric Besson, pour une surface de 24.000 km2 au total (Brignoles, Valence, Provence, Lyon-Annecy, Cahors).
Source: developpement-durable.gouv

(1) Les permis d’exploration ont été accordés en mars 2010 au groupe Total, à l’entreprise américaine Schuepbach Energy LLC alliée à GDF Suez, et au groupe suisse Mouvoil.

lundi 21 février 2011

A Grenoble, 300 à 400 personnes survivent DEHORS

[ EDIT 23 fevrier 2011 ]

La mobilisation pour la nuit de la solidarité -prévue mercredi 23 février - devant la Préfecture de l'Isère est reportée pour différentes raisons :

- nous n'avons pas eu l'autorisation de la Préfecture de nous rassembler Place de Verdun.

- nous avons été informés qu'une délégation des représentants du Collectif Alerte 38 et des élus de Grenoble sera reçue par le Préfet de l'Isère Jeudi 24 février de 15h00 à 16h00 la Préfecture de l'Isère

Devants ces faits, nous avons pris la décision de lever cette mobilisation afin d'éviter tout incident et éviter aussi de mettre les personnes, que nous accompagnons, en difficulté.

Nous vous tiendrons informés de l'évolution de la situation.
Le Collectif Alerte 38

mercredi 16 février 2011

Avenir incertain au NPA



Après le Parti de Gauche, retour sur le congrès du Nouveau Parti Anticapitaliste qui s'est tenu les 12/13 février 2011.

NPA, un congrès pour constater l’ impasse” (Mediapart), “A Montreuil, le NPA rate sa révolution” (Libération) Après seulement un an d’existence le NPA est sur le flanc. Dans leurs gros titres, les journaux les moins hostiles donnent le ton.

Déjà  affaibli par deux échecs successifs aux élections européennes et régionales, le NPA sort exangue et divisé d'un premier congrès désastreux. Sans majorité, réfractaire à la notion de compromis équilibré entre des orientations opposées de poids équivalent, il donne à tous ceux qui ont observé son évolution depuis sa naissance une impression de gâchis. Au point que l'on en vient même à se demander si ce premier congrès n'était pas aussi le dernier.

Crash financier mondial, discrédit profond du sarkozysme dans l’opinion, méfiance et désaffection populaire maintenue à l’égard du parti socialiste, mouvement social d’ ampleur historique cet automne, réveil démocratique dans le monde arabe. En dépit d’une actualité politique et sociale à priori souriante pour un parti révolutionnaire, le bilan est clairement négatif. Les quelques centaines de militants des groupuscules gauchistes préexistants qui l’on rejoint dès le début composent un noyau à l'épreuve du doute, capable de survivre à toutes les catastrophes. Le NPA survivra donc vaille que vaille jusqu'à la prochaine présidentielle, sous la double condition que la ligne anticandidature  ne finisse pas par l’emporter, et que le PS consente de nouveau à lui fournir les signatures indispensables.

L'affichage national du NPA (et non la survie) ne dépend pas que de lui en effet, mais aussi, c'est piquant, de son plus cher ennemi le Parti Socialiste, et des décisions que prendront ou pas les stratèges socialistes pour contenir le mieux possible Mélenchon, candidat putatif de la gauche radicale, si d’aventure celui-ci réussissait le pari de se hisser au niveau d' un challenger sérieux dans les sondages.

Pour lui non plus ce n'est pas gagné, mais la moitié du chemin est faite, tandis que le NPA reste à quai.

Comme un malheur n' arrive jamais seul, il n'y aura, de plus, aucune candidature-miracle sortie des rangs du mouvement social ou syndical. Les dirigeants du NPA ne feignent même plus d'y croire eux-même. L'hypothèse Xavier Mathieu (ex-CGT Continental) par exemple, a fait long feu : le syndicaliste ouvrier révolté a tourné la page et trouvé un emploi de comédien.

Quand il fut avéré à la fin de l' automne dernier que le plus grand mouvement social de ces vingt dernières années ne lui amènerait ni galons ni biscuit pour affronter dans de meilleures conditions les batailles politiques et syndicales à venir, le  "parti des luttes" qui combattit avec raison le suivisme du Front de Gauche à l'égard des directions syndicales, et l'hypocrisie des socialistes à l'égard des revendications sociales en défense des retraites, n'a pas eu la lucidité nécessaire pour changer de pied, pour négocier ou même forcer l' entrée dans le Front de Gauche drapeau déployé, comme il pouvait le faire avec l’appui du Parti de gauche et un soutien populaire allant bien au-delà de ses électeurs. 

Le scénario d'ouverture, de dépassement et de transcroissance de la LCR était pipé, mais le pire je le crains, c'est que beaucoup d’anciens adeptes s’en soient éloignés plus anti-partis encore qu’ils ne l’étaient en arrivant, et sans saisir pourquoi la méthode Coué ne suffit pas à convaincre,  à coups de mégaphone, d'apparitions coup de poing sympathiques et un peu foireuses, et de passages télé d'Olivier Besancenot.


La LCR a bel et bien disparu, n’en déplaise à Mélenchon, (1) pour laisser place à un projet qui prétendait embrasser à lui seul toutes les traditions du mouvement ouvrier, et qui sombre d’avoir cru pouvoir jouer à saute-moutons sans dommages par-dessus les décennies d'erreurs stratégiques de la branche la plus intelligente du trotskysme dont il est issu. Echec  faute de renouvellement de sa pratique politique en direction des milieux populaires, (pas plus que les autres, je m'empresse de le souligner, et l'on ne dira rien du foulard, eux au moins ont essayé) faute de concilier tactique électorale et luttes sociales comme les moments d'une même démarche politique, faute enfin, c'est là une erreur fatale, d'avoir opéré à temps un virage sur l'aile unitaire, pour s'atteler avec d'autres forces disponibles à la construction du projet écosocialiste qui fait toujours défaut à la gauche française hors PS.

La raclée prise par Jospin et la gauche plurielle en 2002, et le vide politique ainsi créé, dégageaient l'espace à gauche pour un "parti-creuset", ou "parti large et non délimité stratégiquement"  ainsi que le défendait âprement au sein de feue la LCR l'un de ses courants, devenu aujourd'hui composante du Front de Gauche sous l'appellation de Gauche Unitaire. Sauf que l'on ne construit pas sur des défaites, mais des conquêtes, ou au moins sur des victoires partielles. Le référendum sur le Traité Constitutionnel Européen de 2005 et le non de gauche offraient cette chance, mais la LCR lui tourna le dos.

Si l'on pouvait partager encore les prémices de ce projet en dépit de l'échec de la candidature unitaire à la présidentielle de 2007 et en raison de l'effondrement électoral du PCF, peu de gens en revanche étaient prêts à mordre à l' idée qu'un "nouveau" parti constitué exclusivement autour du noyau dirigeant de l'ex-LCR puisse attirer autre chose que des groupes gauchistes, et une très petite frange révoltée de la jeunesse. L'ensemble étant plombé de surcroit, on y insiste, par la logomachie révolutionnariste de ses micro-courants dogmatiques qui ne désarment jamais, et pèsent lourdement dans l'addition, ainsi que dans le tiers des instances.


« Nous avons des divergences INSURMONTABLES tant avec le Front de gauche qu’avec la gauche abertzale »
Pedro Carrasquedo, ex-lambertiste recyclé au NPA en pays basque.

J'ai été longtemps de ceux qui, tout en construisant sans complexe un courant marxiste-révolutionnaire indépendant de la social-démocratie, tâche que sous certaines conditions je considère toujours pleinement d'actualité, (c'est un autre débat) se battirent loyalement (c'est-à-dire en acceptant d'être minoritaires pendant très, très longtemps) pour que la LCR prenne sa part dans la construction d'un front de la gauche sociale et politique par la méthode du Front Unique. En cherchant patiemment à réduire par le débat et l'action commune la dichotomie, ou si l'on préfère, la funeste division du travail instaurée entre gauche de rue et gauche des urnes.

" Le meilleur du trotskysme n'est-il pas dans sa lutte pour l'unité de la gauche, pour le front unique ? le NPA a tourné le dos à cette exigence élémentaire "  écrivait dernièrement l'économiste Christophe Ramaux dans sa lettre de démission, non pas du NPA mais... du Parti de Gauche, qui selon lui paye sa relative bonne santé de sérieuses impasses démocratiques, et de sa transformation tendancielle en une écurie présidentielle.

Résultat, les efforts de deux générations et demies au moins de militant unitaires dévoués réduits à néant, une gauche de gauche émiettée ou en voie de décomposition avancée (EELV), et un courant anticapitaliste organisé qui piétine, alors que comble du paradoxe, l'aspiration à l'unité à gauche sur un programme de gauche ne fait que croître dans des secteurs toujours plus grands de la société française.

Il ne faudra pas trop compter, pour finir, sur l'hypothèse de la contagion révolutionnaire venue de l'autre rive de la Méditerranée : D'abord parce que pour l'heure, l' horizon fragile du mouvement de masse en Tunisie, en Egypte et dans l’ensemble du monde arabe se limite nécessairement, mais c'est fondamental, à la création d'un espace politique garantissant les droits de l'homme, le pluralisme, le droit de grève et d'expression, bref, toutes les libertés individuelles et collectives fondamentales. Ensuite parce que depuis la bureaucratisation et la faillite de la Komintern (2), seule tentative révolutionnaire mondiale systématique assumée comme telle, nous ne connaissons pas d' exemple d'une révolution socialiste exportée avec succès d'un pays ou d'un continent dans un autre, sinon en farce...

Epilogue

S'il y a quelqu'une qui n'avait plus de temps à perdre avec le NPA c'était bien la camarade Leïla Chaibi. Dimanche, l' animatrice de l'association de précaires L'Appel et la pioche annonçait son départ du NPA avec d'autres (3), sans faire mystère de son intention d' adhérer au Parti de Gauche. Deux jours après, la voilà bombardée Secrétaire Nationale à l'Abolition du Précariat au Parti de Gauche... SNAP ! ça claque comme une paire de giffle dans la face des employeurs-négriers. Foin des mauvais procès : c'est avant tout une manière de reconnaître l'importance de la cause défendue. On ne perd pas de temps au PG. Bon vent et bon courage à elle et à tous.

JMB

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(1) A certains égards si nous sommes encore quelques ex à en porter le deuil pratique et théorique, c'est à la mesure de son ancrage dans une véritable tradition révolutionnaire. Les trotskystes historiques étaient des communistes antistaliniens.
(2) Internationale Communiste, dite encore troisième Internationale, liquidée par Staline à la faveur de la deuxième guerre mondiale. En russe, le nom s’ accorde au féminin, selon Pierre Broué.
(3) Lire leur déclaration "Nous partons et nous continuons" ,  sur le blog du courant  unitaire du NPA, " Convergences et Alternatives".

Michel Destot toujours favorable au droit de vote des résidents étrangers

Le texte ci-dessous, daté du mois d'octobre 2010, a été publié par Mediapart seulement ce mois-ci. Qu'importe, ce sera l'une des rares occasions de saluer not' bon député-maire PS de Grenoble Michel Destot , pour la constance de ses prises de positions en faveur du droit de vote des étrangers aux élections locales, depuis son premier mandat  ...

Appel des maires pour le droit de vote et d'éligibilité des résidents étrangers en France

Le concept de citoyenneté contient le droit pour toute personne de participer aux prises de décision qui la concernent. Etrangers comme nationaux sont impliqués dans la vie de nos cités et le «vivre ensemble» : ils participent à la vie économique, sociale et associative et contribuent déjà à la vie citoyenne en étant responsables d'association, délégué syndicaux, représentants de parents d'élèves, électeurs pour la désignation des conseils de prud'hommes, etc ...

L'extension de cette citoyenneté a déjà eu lieu pour une partie des étrangers résidents, ressortissants de l'UE, qui peuvent voter aux élections municipales et européennes. Il s'agit maintenant de donner les mêmes droits à tous les étrangers résidents.


Aujourd'hui, l'opinion publique est favorable à l'évolution d'une citoyenneté attachée à la résidence et non pas seulement à la nationalité. Aujourd'hui, les résidents étrangers doivent être considérés comme des citoyens à part entière. Beaucoup de nos communes ont déjà œuvré pour faire avancer ce droit : commission extra municipale, conseil des résidents étrangers, etc... Il est temps de franchir une étape supplémentaire !


C'est pourquoi, nous, Maires des Villes de Angers, Aubervilliers, Bègles, Besançon, Caen, Chelles, Clichy-la-Garenne, Creil, Erstein, Grenoble, Illkirch-Graffenstaden, Les Ulis, Lille, Metz, Montbéliard, Nantes, Paris, Pau, Périgueux, Quimper, Reims, Rennes, Rouen, Saint-Denis, Strasbourg et Toulouse lançons un appel solennel et prenons l'engagement de tout mettre en œuvre pour que le droit de vote et d'éligibilité des Résidents Etrangers aux élections locales soit reconnu.


( Texte élaboré à l'occasion du 1er congrès des Conseils des Résidents Etrangers de France, tenu à Strasbourg, à l'initiative de Roland Ries, sénateur maire (PS) de Strasbourg le 16 octobre 2010.)




jeudi 10 février 2011

Tunisie, Egypte…solidarité avec la révolution!

--- Communiqué ---
La jeunesse et tous les laissés pour compte du système  en ont  assez du chômage, de l'humiliation, d'avoir le ventre creux; assez de la corruption et de l'injustice sociale grandissantes… assez de subir des régimes dictatoriaux et mafieux. C'est le point de départ de la révolte qui, comme une trainée de poudre, s'étend de la  Tunisie à l'Egypte, en passant par l'Algérie, la Jordanie, le Yémen…
Ils sont des millions à descendre dans la rue et n'hésitent pas à braver la répression. La peur a changé de camp !
L'ensemble des gouvernements, états-uniens et européens,  des organismes internationaux (de la Banque Mondiale à l'UE en passant par le FMI) ont soutenu jusqu'au bout ces dictatures.
Devant cette levée en masse des peuples, ils sont pris de panique et s'agitent pour trouver des "solutions" et… pouvoir continuer comme avant…mais les peuples ne veulent pas se faire confisquer leur révolution; ils ne veulent pas seulement en finir avec les dictateurs mais avec leur régime aussi !


MEETING UNITAIRE
Avec la participation de Adel THABET
porte-parole en France du Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie, et Annie DAVID, sénatrice de l'Isère, retour de Tunisie.
Mardi 15 février, 19h30, salle Edmond Vigne, rue des Alpes, Fontaine  
Tram Ligne A, arrêt : Hôtel de Ville

-Quelle solidarité apporter aux peuples tunisien, égyptien… ? Par quels moyens ?
- Le combat  de ces peuples, quelles répercussions dans les autres pays?
- Quels enseignements peuvent en tirer ceux qui luttent ici pour un changement social et politique de fond ?

 
 A l'appel de : ADAR, ADFL, AFPS, Afric' Impact,  Association Franco Tunisienne d'Echirolles, Association de s Palestiniens de France, ATTAC, CADTM, CIIP, Collectif de tunisiens de Grenoble et agglo, Collectif Palestine, Femmes en noir 38, FSU, Génération tunisienne de France, Gauche Unitaire, Iran Solidarités, JC, Les Alternatifs, Ligue des droits de l' Homme, Ligue des droits de l'homme Iran, Maroc Solidarités Citoyennes, Mouvement de la Paix, Nil Isère, NPA, PAG 38, PCF, PCOF, PG, RNG, Sud Solidaires Isère.

mercredi 2 février 2011

Verbatim: Léon Trotsky


« Le trait le plus incontestable de la Révolution, c’est l’intervention directe des masses dans les événements historiques. D’ordinaire, l’Etat, monarchique ou démocratique, domine la nation ; l’histoire est faite par des spécialistes du métier : monarques, ministres, bureaucrates, parlementaires, journalistes. Mais, aux tournants décisifs, quand un vieux régime devient intolérable pour les masses, celles-ci brisent les palissades qui les séparent de l’arène politique. (...) 
L’histoire de la révolution est pour nous, avant tout, le récit d’une irruption violente des masses dans le domaine où se règlent leurs propres destinées. » 
Trotsky, préface à l’Histoire de la révolution russe.



Chronique :
CRIS D' EGYPTE (blog Liberation)
Un bloggeur Cairote âgé de 40 ans raconte la crise de régime au jour le jour, sous une dizaine de pseudonymes ou sous son vrai nom selon le contexte.

Dossier : Révolution arabe (LCR/la Gauche, Belgique)
Tunisie, Egypte, Algérie,  analyses politiques par des auteurs d'obédience marxiste-révolutionnaire maghrébins, Israéliens et européens.

Dernier article

Contre le business des réseaux sociaux privatifs et leurs nuisances

Quatre ans après la première édition de ce texte en avril 2013 (!) les réseaux sociaux privatifs ont tout bouffé (dans l'espace pub...