mercredi 26 décembre 2012

Piers Morgan, "Partisan Award" of the week.

"Aux USA, une pétition réclame l'expulsion d'un journaliste anglais de CNN opposé aux armes"


Pour avoir dit son fait à l'un de ces lobbyistes qui continuent en dépit du bon sens d' inciter les gens à s'armer jusqu'aux dents jusque dans les salles de classe, un journaliste anglais de CNN en poste aux USA risque l'extradition !

Au terme d'une interview houleuse en direct, Piers Morgan n'avait pu s'empêcher de qualifier son interlocuteur Larry Pratt, directeur général de l'Association des Détenteurs d'Armes ("Gun owners of America" ) d'homme " incroyablement stupide et dangereux " en l'entendant proférer ses inepties.

Le Texas est l'un des rares endroits au monde où le simple fait d'être un journaliste à peu près sain d'esprit est perçu comme un danger plus redoutable qu'une arme de guerre entre les mains d'un plouc ivre... On touche le fond.

Si l'administration américaine sous pression validait la requête d'ultra beaufs hystériques qui utilisent le droit de pétition inscrit dans la Constitution ¹ pour réclamer la tête d' un journaliste, ce serait évidemment un nouveau recul d'une extrême gravité pour la plus précieuse des libertés publiques, la liberté d'expression.

Il n'est pas encore exclu à l'heure où j'écris, que Piers Morgan ne puisse plus  exercer son métier aux Etats-Unis et soit contraint de quitter le pays. Sous nos chaleureux applaudissements.

A suivre.

(¹) " Congress shall make no law respecting an establishment of religion, or prohibiting the free exercise thereof; or abridging the freedom of speech, or of the press; or the right of the people peaceably to assemble, and to petition the Government for a redress of grievances."

-The First Amendment, United States Constitution.

vendredi 14 décembre 2012

Le Conseil Régional Rhône-Alpes contre les licenciements boursiers

Coup de théâtre au Conseil Régional Rhône-Alpes !

Vendredi 14 décembre à la fin de sa dernière session de l'année, l' Assemblée pléniaire a adopté sur la proposition du Groupe Front de Gauche, un voeu au gouvernement se prononçant sans ambiguïté en faveur d'une loi d'interdiction des licenciements boursiers. (voir fac-similé ci-dessous) .

Comment ce tour de force a-t-il été possible ? Par un renversement d'alliances, par le rejet d'un amendement du groupe PRG ayant entrainé in fine son abstention, enfin et surtout, par la non participation au vote de la majorité "socialiste". La droite a voté contre. Les autres groupes (FdG, Europe-Ecologie Les Verts et Front National ) ont voté pour.

Malaise sur les bancs socialistes


Privés de leurs alliés Verts et centristes, les "socialistes" majoritaires, bien embêtés, n'ont pas trouvé d'autre choix tactique malgré l'avantage écrasant de leur nombre, que d'éloigner les mains de la table pour laisser passer le plat de patates chaudes. Quel avœu de faiblesse politique !

Ajoutons que le contre-exemple socialement scandaleux du florissant groupe SANOFI - auquel, soulignons-le, le président Queyranne s'apprête à faire voter des subventions publiques- sifflait probablement encore à leurs oreilles au moment du vote...

Par la voix de leur chef de file Mr Jérôme SAFAR, les socialistes rhonalpins ont donc choisi de s'en laver les mains ! C'est ainsi qu' après la Bourgogne, l'Auvergne et Midi-Pyrénénes, Rhône-Alpes devient "démocratiquement"  la quatrième région favorable à une telle mesure.

Quand bien même, soyons fous, les trois quart des C.R dirigés par ces "socialistes" adoptaient cette position, il nous est difficile d'imaginer -ou de laisser croire- que leurs collègues de la majorité parlementaire et un gouvernement aussi soumis au Medef pourraient se ressaisir.

Il y aurait un sacré pas à faire. De Fralib à Peugeot et de Florange à Sanofi, en passant par Merk, Molex, etc... on serait pourtant prêts à les aider, pour peu qu'ils le demandent....

Cliquez pour agrandir

lundi 10 décembre 2012

Le JT de FR3-Grenoble est en danger !




Le 21 décembre prochain, l’édition locale de France 3 Grenoble va fêter treize ans de présence sur l’agglomération grenobloise. Un anniversaire au goût amer puisque ce pourrait être aussi le dernier.

La direction de France 3 Alpes a en effet décidé de supprimer le journal local et de fusionner les équipes qui l’animaient avec la rédaction régionale. Cette décision-couperet devrait être effective dès le 7 janvier prochain.

France 3 Grenoble, c’est un rendez-vous quotidien du lundi au vendredi, six minutes d’infos sur le grand bassin grenoblois en complément du journal régional présent sur l’Isère et les deux Savoies.

France 3 Grenoble, c'est treize années passées au cœur de la capitale des Alpes, une agglo de près de 500.000 habitants qui bouillonne.

France 3 Grenoble, c'est 11.000 reportages réalisés dans tous les domaines : politique, économique, social, scientifique, culturel, sportif, nature. Des portraits, des séries, des éditions spéciales, une présence au plus près des quartiers.

L’édition locale de France 3 Grenoble, c’est aussi une équipe qui a su tisser des liens de proximité avec les acteurs de notre territoire.

L’édition de France 3 Grenoble, c’est encore, au fil des années, une fidélisation des téléspectateurs : les récents chiffres d’audience démontrent que la locale, malgré les changements d'horaires, a su maintenir le cap – avec quelques 32.000 téléspectateurs dans l’agglo, près de 100.000 sur les trois départements alpins. Elle est aujourd’hui encore l’une des locales urbaines les plus regardées de France.

La fermeture de l’édition de Grenoble va se traduire par une diminution drastique des reportages sur l’agglomération grenobloise et donc limiter l’information censée être au plus près des gens. A Grenoble, le slogan de notre chaîne « de près, on se comprend mieux » a du plomb dans l’aile.

Les conséquences sont également humaines avec une diminution assumée du personnel non-permanent. Les collègues intermittents ou CDD qui participent, pour certains quotidiennement et depuis plusieurs années, à l’élaboration du journal local, vont être davantage précarisés.

Si cette suppression arbitraire vous questionne et vous inquiète, merci de signer la pétition.


Pour l’équipe de l’édition locale de Grenoble, les journalistes permanents :
Damien Borrelly, Dominique Bourget, Grégory Lespinasse, François Ollier.

Vous pouvez aussi nous écrire par retour de mail ou par courrier à :

France 3 Grenoble
Collectif des salariés de l'édition locale
Avenue du Grand Sablon
38700 La Tronche

jeudi 6 décembre 2012

Lettre d'un élu PS démissionnaire à Harlem Désir (intégrale)

Michaël Moglia, Président de la commission des finances du conseil régional Nord-Pas-de-Calais.

Cher camarade, 
cher Harlem,

Dans la nuit du 6 au 7 mai dernier, tu étais aux côtés de François Hollande sur l’immense scène installée place de la Bastille. Cette nuit-là, tu as senti l’espérance d’un peuple de gauche venu défier les appels presque unanimes à la résignation. Tu as vu ces dizaines de milliers de Françaises et de Français dont l’enthousiasme était une demande : celle que les Socialistes, revenus au pouvoir, parviennent enfin à changer la vie.

Je n’étais pas avec vous à Paris. J’ai fêté la victoire auprès de mes camarades dans le Nord. Mais déjà, cher Harlem, je n’y croyais plus beaucoup… Est-ce parce que nous avions déjà trop souvent déçu les nôtres ? Me doutais-je que nous nous apprêtions à le faire de nouveau, peut-être plus rapidement et plus brutalement que jamais ?

Je suis entré au PS à l’âge de 17 ans. La figure tutélaire de François Mitterrand, le poing et la rose, le combat contre les forces de l’argent, les 110 propositions : jeune militant, je revendiquais fièrement cet héritage.

Même lorsqu’il s’est éloigné de ses valeurs, j’ai continué de croire mon Parti capable de rénovation. Grâce à notre démocratie interne, la prise en compte des différentes sensibilités, l’écoute mutuelle, la camaraderie (notion aujourd’hui disparue), il me semblait possible d’ancrer à gauche notre ligne politique.

J’ai la tristesse mais enfin la lucidité, après vingt-trois années de militantisme, dont neuf au sein de la direction nationale du PS, de constater que je me suis trompé. Désormais je comprends à quel point les dirigeants du Parti Socialiste s’accommodent cyniquement d’avoir une aile gauche pesant en moyenne 15% lors des scrutins internes. Des personnalités telles qu’Henri Emmanuelli et Benoît Hamon autrefois, ou telles qu’Emmanuel Maurel aujourd’hui, ont simplement permis de maintenir, en façade tout au moins, l’image d’un vrai parti de gauche. Tel est le rôle d’Arnaud Montebourg au Gouvernement ; tel a été mon rôle dans le Nord. À un parti en pleine dérive idéologique, il fallait ses « idiots utiles ».

Depuis mai, sous le regard d’une Bastille incrédule, qui avait tant besoin de retrouver la foi dans le progrès social, François Hollande et le Gouvernement n’ont fait que reculer… sous les applaudissements de l’appareil socialiste.

Te souviens-tu seulement du projet que nous avons porté ensemble ?

Dès 2010, Benoit Hamon voulait substituer au mythe gentillet et creux de « l’égalité des chances » un retour à l’objectif historique de la gauche : l’égalité réelle entre tous les citoyens. Pour ce faire, il proposait une batterie de mesures sociales et sociétales ambitieuses.

Bien qu’ayant refusé d’adhérer à ce catalogue de mesure lorsqu’il était candidat aux primaires, François Hollande en avait finalement reprises plusieurs dans son programme présidentiel : le système d’attestations lors des contrôles d’identité, souvent vécus comme discriminatoires, l’encadrement strict des dépassements d’honoraires des médecins, le droit de vote aux étrangers pour les élections locales, la limitation des écarts de salaire de 1 à 20 dans les entreprises publiques. Sur chacun de ces sujets, le Gouvernement de Jean-Marc Ayrault a soit renoncé purement et simplement, soit reporté les réformes sine die, soit affadi leur contenu jusqu’à les rendre inutiles.

La liste des reculades, des incohérences et des échecs ne s’arrête malheureusement pas là. Le Gouvernement a renoncé à exiger le non-cumul des mandats dès 2012, malgré les engagements pris et signés par l’ensemble des parlementaires socialistes. La loi sur le logement social a été retoquée par le Conseil Constitutionnel pour vice de procédure. On a laissé entendre aux Maires qu’ils seront libres de ne pas appliquer la loi sur le mariage pour tous. La TVA Sarkozy, dite « sociale », décriée à juste titre pendant la campagne électorale, est revenue sous une autre forme à l’occasion de la remise du rapport Gallois. Enfin, on devine que le projet — pourtant central dans le programme de François Hollande — d’une « grande réforme fiscale » ne sera probablement jamais mis en œuvre pendant le quinquennat.

Certains choix semblent traduire le reniement de nos convictions les plus profondes. Malgré le courage et l’obstination de la Ministre Aurélie Filipetti, le Gouvernement a choisi de diminuer le budget de la culture. Ce serait grave en temps normal ; c’est catastrophique en temps de crise, car je reste persuadé que l’Art est le premier outil de combat — ou d’évasion — lorsque tout va mal.

La seule ligne directrice du Gouvernement porte un nom : l’austérité. Elle porte aussi un chiffre, comme une prison intellectuelle : 3%.
La droite n’a jamais tant aimé le PS ; Manuel Valls est plus que jamais sa coqueluche. Elle qui craignait tant François Hollande avant son accession au pouvoir, finirait presque par le trouver exemplaire de courage et de modernité !

Si nous en sommes là aujourd’hui, c’est par l’enchaînement d’une série de fautes que vous avez commises, main dans la main avec la droite, au sujet de l’Union Européenne. Vous n’avez tiré aucun enseignement de la large victoire du non au traité constitutionnel européen de 2005. Pour moi, ce décalage entre les dirigeants et la base électorale du Parti a été un premier motif d’interrogation et d’embarras.

Le second a été la promesse faite par François Hollande de renégocier le traité Merkel-Sarkozy. Et quelle renégociation ce fut ! Le Président de la République a trouvé le prétexte d’un « pacte de croissance » indolore et inopérant pour se rallier — ni vu ni connu, pensait-il sûrement — à la « règle d’or ».

En réalité, dans l’Europe que vous êtes en train de construire, ou dont vous acceptez passivement les règles du jeu, les Etats n’ont pas et n’auront bientôt plus aucune marge de manœuvre.

Les politiques européennes pèsent sur le budget de l’Etat. Et puisque les collectivités territoriales, privées de leur autonomie fiscale, vivent essentiellement de dotations de l’Etat, elles doivent désormais rogner sur leurs politiques, y compris lorsqu’elles relèvent de l’urgence. Dans les Départements, c’est la santé et le social qui sont touchés. Dans les Régions, c’est l’emploi, la formation.

Voilà pourquoi, Président de la Commission des Finances du Conseil Régional Nord-Pas de Calais, je ne peux pas cautionner la poursuite annoncée des baisses de dotations d’Etat aux collectivités, après l’avoir dénoncée sans relâche pendant les cinq années de mandat de Nicolas Sarkozy.

Ayant renoncé à transformer l’économie, les Socialistes pourraient encore se distinguer des libéraux et des conservateurs en s’intéressant à cette « France invisible » — celle que personne ne veut plus voir.

Cela a été dit et répété : le PS a oublié les ouvriers. Mais pas seulement eux. Au fond, vous partagez le diagnostic de Laurent Wauquiez : un parti de gouvernement doit s’adresser aux « classes moyennes » (car au moins elles votent). Les chômeurs, les précaires, les toxicos, les taulards, les prostitués, les paysans, les mères célibataires, les surendettés, les malades, les psychotiques, les handicapés, les sans-abris : les exclus de tous poils et les onze millions de pauvres qui vivent en France ne comptent pas, ou si peu.

Il faut d’urgence prendre des mesures fortes et symboliques. En 1981, ce furent les 39 heures, la retraite à 60 ans, la cinquième semaine de congés payés, l’abolition de la peine de mort, l’autorisation des radios libres… Que propose le PS aujourd’hui ? Le droit au mariage pour les couples homosexuels, pudiquement rebaptisé « mariage pour tous », est un pas dans le bon sens. Mais cette mesure seule ne suffira pas à apporter à la France la bouffée d’oxygène dont elle a tant besoin !

De deux choses l’une. Soit il n’y a qu’une seule politique à mener, que l’on soit de gauche ou de droite, et dans ce cas le PS s’est moqué des Français pendant dix années d’opposition, plus particulièrement pendant une campagne électorale toute entière axée autour de la promesse du changement (« maintenant ! »).

Ou alors une autre politique est possible, et dans ce cas qu’attendez-vous pour changer de stratégie ? Pour engager un réel dialogue avec les partenaires de gauche et retrouver le « talisman » de l’union, auquel François Mitterrand n’avait jamais renoncé ? Oserez-vous faire ce choix, ou bien donnerez-vous raison à ceux qui ont vu dans la discrète réception d’élus Modem à l’Elysée, il y a quelques jours, l’amorce d’un renversement d’alliance avec le centre-droit ?

J’ai le regret, cher Harlem, de quitter aujourd’hui le Parti Socialiste. Je le fais avec une grande tristesse mais aussi, en optimiste obstiné, avec l’espoir que vous retrouverez un jour la voie de la raison et le courage d’être de gauche.
M.M

Liens :

mercredi 5 décembre 2012

Sans-papiers : RIEN n'est réglé

Décembre 2012 : 7 mois après les présidentielles…toujours pas de changement ! C''est toujours la même politique d'asile et d'immigration, les dossiers de demande de séjour continuent d'être rejetés en masse, les obligations de quitter le territoire (O.Q.T) s'abattent chaque jour, des centaines de milliers de personnes sans papiers tentent toujours de survivre sans aucun droit. La garde à vue, déclarée illégale par la Cour de Cassation,  a été remplacée par une rétention de 16 heures en vue de placer les étrangers dans les centres de rétention et de les expulser plus facilement, Manuel Valls a enfin annoncé la couleur : il n'y aura qu'un nombre très restreint de régularisations…  trop c'est trop! 


MANIFESTATION SAMEDI 8 DÉCEMBRE 2012 à 15h 
Rassemblement rue Félix Poulat - GRENOBLE
 

Nous manifestons le 8 décembre à Grenoble pour exiger :

  • La régularisation globale de tous les sans- papiers avec une carte de 10 ans.
  • L'abrogation de toutes les lois discriminantes à l'encontre des étrangers dont le CESEDA (Code d'entrée et de séjour des étrangers).
  • La fermeture des centres de rétention et de tous les lieux d'enfermement.
  • L'arrêt des contrôles au faciès et des expulsions.
  • Le respect intégral du droit d'asile.
  • Le droit au logement pour tous, alors qu'aujourd'hui dans notre région Rhône-Alpes des milliers de personnes- étrangers et français- sont à la rue ; arrêt des expulsions des squats, application du droit de réquisition.
  • Un statut de droit - enfin !- pour les Roms (droit au logement, au travail, à la formation…)
  • Le dessaisissement du Ministère de l'Intérieur de la gestion des politiques d'asile et d'immigration.
  • L'arrêt immédiat du racket d'Etat (taxes exorbitantes imposées pour les démarches administratives des étrangers).
  • La liberté de circulation et d'installation.
  • Le droit de vote pour tous les résidents étrangers, au minimum aux élections locales.    


A l'appel de :

- Coordination Rhône-Alpes de soutien aux sans papiers, APARDAP, ASTI de Valence, avec le soutien d'ATTAC 38 , Centre d'Information Inter-Peuples, CNT, Collectif de solidarité Drôme-Ardèche avec les sans papiers et les sans droits, Collectif urgence Roms 74, Collectif de soutien aux réfugiés politiques algériens, Comité isérois de soutien aux sans papiers, , Europe Ecologie/Verts Isère- Femmes en Luth Valence, La Patate chaude, Les Alternatifs, Ligue des Droits de l'Homme 38, Lutte Ouvrière, NPA, OCML Voie prolétarienne (Lyon), Parti de Gauche, PCF Isère, Ras L'Front Isère, RESF 38, Solidaires Isère, SOS Racisme, Syndicat multiprofessionnel des travailleurs sans papiers CGT, UD CGT...

Le Collectif Urgence Roms d'Annecy qui s'associe à cette manifestation, a décidé d'organiser un transport collectif (car et/ou covoiturage) et d'inviter les familles Roms à participer.
Départ d'Annecy à 13h de la Villa SNCF, 7 rue des usines (en face de l'usine SNR).                      

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