mercredi 22 mai 2013

Jumping Méluche


Jean-Luc a pris l'habitude de justifier chacun de ses "bons mots" (sic) médiatiques à la virgule près.  Complètement dégrisé, il a tenté sur son blog de reprendre de l'altitude par rapport à ses tweets de comptoir cannois de ce week-end, non sans avoir longuement posé au préalable en innocente victime des medias (les méchants).  Voici la suite (extraits) :

 "(...) J’assume donc tout. Et si je dois me rétracter je le ferais moi-même en assumant mon changement d’avis. Je le ferai dans le ton et le style de cette sphère.
Ce n’est donc pas le cas de mes deux tweets concernant l’accident de madame Le Pen
."

" (...) mon tweet, c’est un bon mot et rien de plus. A peine rabelaisien. Tout a fait en langue courante. Et tous les gens ordinaires le savent bien. 2000 retweets signalent ce que tout le monde sait : la tweetosphère est un lieu décalé par essence. Le retweet est le signe de l’intérêt. Ici 140 signes font un évènement. Mais un évènement pour qui ? Gardons le sens de la mesure. Il est incroyable que des gens sérieux consacrent une seule minute à commenter un « évènement » de cette nature dérisoire. Sinon pour monter un coup eux-mêmes. Voici pourquoi, vu depuis le balcon d’un marchand de papier."

" (...) Tous les outils de communication de mon système antérieurs à l’élection ont été mis à l’épreuve. Pour moi, leurs résultats expriment la même pérennité que le phénomène politique auquel il se rapportent. Je dois dire que ces instruments de mesure sont pour moi les plus conformes à mes besoins et au contenu de notre stratégie. Le socle est confirmé. C’est lui que nous avons visé et fortifié avec l’aide certaine, et paradoxale du fait de ses intentions malveillantes, d’une partie du système médiatique. Pénétrer la tweetosphère ne répond pas à d’autres règles que pour le reste des milieux à atteindre : il faut conflictualiser pour créer de la conscience."

Si cet éclairage médiatique de haut vol ne montre pas assez combien l'ami du Peuple se casse le cul pour conscientiser les gens ordinaires, c'est à n'y rien comprendre! :)


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