billet repris samedi 6 novembre 2010
Il reste des communistes mordants...
Ci-dessous le député de gauche Jean-Pierre BRARD ( GDR ), se paye la tête d'une brochette de
...reste-t-il des socialistes sincères ?
Telle Marisol TOURAINE (députée PS, vice-présidente du CG d'Indre-et-Loire, vice-présidente du groupe socialiste, secrétaire nationale à la santé et la sécurité sociale, chargée de mission sur le non-cumul des mandat -non je plaisante-s !- etc. Toujours membre du club Le Siècle ? ).
Sur un registre plus solennel, et nonobstant les turpitudes des socialistes, passées, présentes et à venir, Marisol Touraine est la voix remarquable de l'opposition lors du débat sur l'assurance maladie (vidéos 2 et 3), et dans l' explication de vote de son groupe contre la réforme des retraites (vidéo 4).
Chose rare, elle sait, à ce moment, pouvoir s'appuyer sur la quasi totalité du Peuple (1) Imaginez ! Son tableau de la politique de santé est juste, et alarmant. Et l'on apprécie l'assurance sans arrogance, la combativité, la colère rentrée, et l'impression de force tranquille qui se dégagent de son discours. Celà se voit et s'entend parfaitement.
Et en retour, à travers elle, c'est comme si c'était nous, simples citoyens, honnêtes gens, jeunes, travailleurs avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, qui étions conspués par les bancs de la droite.
A la faveur de quelques plans larges, on reconnaît, assis non loin, un Manuel Valls marmoréen.
Faire front contre la droite est une chose. Lui opposer un projet en défense et extension de la solidarité intergénérationelle, cet acquis fondamental, en est une autre.
Dans la dernière interview (vidéo 5) réalisée par la Coopol (sorte de "boite à idées" new look du PS) on déchante.
A la question "Le PS veut-il augmenter le nombre des annuités ? " (autour de 2'45'')
Marisol répond sans circonlocutions: " ...Si le mouvement d'allongement d'espérance de vie devait se poursuivre au-delà de 2020/2025, alors nous n'exclurions pas de poursuivre dans cette direction "
C'est quoi d'autre que la reformulation exacte de la scie gouvernementale "On vit plus vieux, on doit donc travailler plus longtemps" ? Il y a là au minimum, et pour rester polis, une divergence de doctrine rédhibitoire avec les camarades socialistes.
Fin de l'entre-acte, avant reprise des hostilités dans la rue le 6 novembre.
Sur un registre plus solennel, et nonobstant les turpitudes des socialistes, passées, présentes et à venir, Marisol Touraine est la voix remarquable de l'opposition lors du débat sur l'assurance maladie (vidéos 2 et 3), et dans l' explication de vote de son groupe contre la réforme des retraites (vidéo 4).
Chose rare, elle sait, à ce moment, pouvoir s'appuyer sur la quasi totalité du Peuple (1) Imaginez ! Son tableau de la politique de santé est juste, et alarmant. Et l'on apprécie l'assurance sans arrogance, la combativité, la colère rentrée, et l'impression de force tranquille qui se dégagent de son discours. Celà se voit et s'entend parfaitement.
Et en retour, à travers elle, c'est comme si c'était nous, simples citoyens, honnêtes gens, jeunes, travailleurs avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, qui étions conspués par les bancs de la droite.
A la faveur de quelques plans larges, on reconnaît, assis non loin, un Manuel Valls marmoréen.
Faire front contre la droite est une chose. Lui opposer un projet en défense et extension de la solidarité intergénérationelle, cet acquis fondamental, en est une autre.
Dans la dernière interview (vidéo 5) réalisée par la Coopol (sorte de "boite à idées" new look du PS) on déchante.
A la question "Le PS veut-il augmenter le nombre des annuités ? " (autour de 2'45'')
Marisol répond sans circonlocutions: " ...Si le mouvement d'allongement d'espérance de vie devait se poursuivre au-delà de 2020/2025, alors nous n'exclurions pas de poursuivre dans cette direction "
C'est quoi d'autre que la reformulation exacte de la scie gouvernementale "On vit plus vieux, on doit donc travailler plus longtemps" ? Il y a là au minimum, et pour rester polis, une divergence de doctrine rédhibitoire avec les camarades socialistes.
Fin de l'entre-acte, avant reprise des hostilités dans la rue le 6 novembre.
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(1) On met une majuscule à peuple dans les grandes occasions, comme Mélenchon !