lundi 3 octobre 2011

Perruches conquérantes

Locataire HLM à City-Island (USA)
Les perruches sauvages, ou perruches à collier ou "perruches Houdini" sont des oiseaux à longue queue de couleur vert pomme, de la taille d'un merle.


Depuis peu, elles semblent très inféodées aux environnement urbains, où elles trouvent une nourriture accessible, et des conditions de températures meilleures qu'à la campagne (bulles thermiques provoquées par la déperdition de chauffage des logements très concentrés et mal isolés.)

La prospérité relative de ces perruches en Ile-de-France est observée de longue date dans des grandes villes commes Londres, Bruxelles ou encore Amsterdam, qui en est littéralement envahie... Enfin quand on parle d'invasion il ne s'agit que de quelques milliers de sujets. On parle d'envahissement. Pensez : elles éloignent sans ménagement l'écureuil roux mangeur d'oeufs de leurs couvées, et vont même jusqu'à tuer !

Les effets induits du réchauffement climatique n'ont pas fini de nous étonner^^
 
Mais, si l'on a bien compris les explications des gens sérieux qui se sont penchés sur le phénomène, la redistribution de l'aire d'habitat des populations d'oiseaux qui se produit bel et bien sous l'effet du réchauffement climatique (Cf. dépêche AFP ) ne suffit pas à elle seule à expliquer cette prolifération.

Exercice pratique : calculer la tolérance de l'homo urbain aux rats, considérablement plus grande en raison de la faculté de ces rongeurs à habiter les égoûts,  ainsi (pour la France surtout) qu'à certaines populations de migrants européens issus des contrées les plus pauvres de Roumanie...

J'ai vu ces perruches pour la première fois à Barcelone non loin des ramblas, il y a trois ou quatre ans.

Ce sont des perruches d' une autre variété, tout aussi belles, plus grosses, non cavernicoles, et ô combien bruyantes, que j'ai photographiées sur un fil électrique près de leur nid de fagot énorme, à City Island (cf photo). City Island c'est une toute petite île reliée à la terre par un pont, à l'extrême Nord du Bronx. Depuis Manhattan, c'est le point le plus éloigné jamais atteint à NYC en métro puis en bus, et pour finir, à pied, durant notre exploration de la ville des villes... Il faisait un temps magnifique ce jour-là.

On va à City Island essentiellement pour se promener et se régaler de fruits de mer dans les "seafood", parce qu'il n'y a quasiment plus aucun accès public aux rives de cette baie tranquille (!) Comme dans la plupart des jolis coins verts de l'Etat de New-York, l'île est quasi-intégralement privatisée, (des panneaux "dead end" partout). Les pavillons coquets à parement de bois, ou intégralement en bois, sagement alignés le long des rues, sont souvent très beaux et tous différents. On était un lundi matin. Il n'y  avait presque personne dans le coin.  Je garde un souvenir solaire de cette ballade.

(notes de lecture et  notes perso)

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