mercredi 28 avril 2010

Ya comme un climat...

"Sur la plage à Grenoble"




Lien permanent: http://www.arteradio.com/son/9347/Climat

Ceci est un bulletin d'actu météo parlé, posté le mercredi 28 avril 2010 avec quelques quinquennats d'avance.
Celà n'a aucune espèce d' importance, l'essentiel c'est d'anticiper.

Aujourd'hui mercredi, temps estival sur Grenoble et sur toute la France. Dans trois jours, pause merguez premier mai. Lundi, retour au chagrin comme si de rien n'était.

Lundi 3 mai 2010, baisse très importante des températures prévues (authentique). Certains vont se les peler, dans les champs et  sur les chantiers.
Si quelque chose vous avait échappé à l'écoute, revenez lundi, concentrez- vous pendant une petite minute, pensez au week-end qui vient de s'écouler (sans pont, pas de bol) et ré-écoutez. Alors ?

samedi 24 avril 2010

Sarkozy à Chambéry



Sarkozy en déplacement à Chambéry jeudi 22 avril 2010, pour le 150eme anniversaire de l'annexion de la Savoie; sous l'objectif goguenard du citoyen Olivier BERARDI.

lundi 19 avril 2010

La paix des cendres

63.000 vols annulés depuis jeudi dernier, les touristes, les roses de Chine et les ananas du Costa-Rica qui n'arrivent plus à Roissy en temps et en heure (gross malheur!), moins d' Importants que prévu pour aller assister aux funérailles de Kakzinski (papiste réactionnaire polonais) etc, etc : la presse tourne en boucle sur les effets imprévus du nuage volcanique. Mais à quelque chose petit malheur est bon : la paralysie exceptionnelle du trafic aérien est tombée à point nommé pour les oiseaux migrateurs.

La Nature à offert un répit à ces sans-papiers, ces saisonniers, dont beaucoup,  à cette époque de l'année, finissent happés par les turbo-réacteurs. Ils ne font pourtant que respecter un plan de vol immémorial dans leurs corridors aériens ouest-atlantique et méditerranée-mer noire.

Je sais pas vous, mais perso, rien que pour ça, je l'aime ce petit volcan islandais.

Le saviez-vous ?

" En Israël, ils ont perdu plus d'avions militaires à cause des oiseaux qu'en raison des conflits".
(Jean-Luc Briot in Le Figaro-Sciences )

 La barge rousse serait capable de parcourir la plus longue distance sans halte. Elle voyage depuis l'Alaska jusqu'à la Nouvelle-Zélande c’est-à-dire 11.000 km.



jeudi 15 avril 2010

Retour sur l'agression contre Martin à Grenoble

Accouru au chevet de Martin, victime d'une grave agression vendredi dernier au centre-ville, le ministre de l'intérieur Hortefeux a affiché son intention de développer systématiquement la vidéosurveillance à grande échelle sur le territoire et en particulier dans les transports publics.

Compte-tenu de la marée d'indignation légitime soulevée par cette affaire, on peut penser que les projets du ministre passeront comme une lettre à la poste privatisée. La voix des opposants actifs à la "bigbrotherisation", déjà très minoritaire, est écrabouillée par le marteau pilon de la récupération politique en gros sabots. On sait très bien pourtant, à gauche et à droite, que l'effet dissuasif ou préventif de tels équipements est nul à négligeable (1) (2).
Par précaution, le maire PS de Grenoble Michel Destot en convient lui-même sur son blog :
(...) " Si [la vidéosurveillance] peut conduire à des identifications et donc à aider police et justice, elle ne peut en aucune façon empêcher les actes de délinquance." (...) mais justifie néanmoins la pose de caméras sur la voie publique, et son adjoint Jérome Safar est encore plus clair (3).

A contre-pied du choeur sécuritaire et du tout-répressif, les réactions mesurées de la famille de la victime sont d'autant plus remarquables :

(...) "Nous voulons aussi dire que nous refusons toute tentative de récupération de cette agression par quelque mouvement politique que ce soit. Nous ne sommes pas dans la haine.... Pour nous, cette explosion de violence est une conséquence des inégalités et des injustices de notre société. Ce n'est pas la peine d'aller viser, untel ou untel. Des explosions de violence de ce genre, il y en aura malheureusement d'autres." (...)
(...) " face à cette agression, qui était totalement gratuite et antisociale, les institutions de la société ont bien fonctionné et c'est un point positif que nous voulons souligner. "
  [DL,15/04/2010]

Plus inattendues, dans le registre politique qui est le sien, sont les réactions convergentes de Denis Bonzy, franc-tireur villepiniste :

(...) " L'effet Katrina(4) c'est la fin anticipée d'un mandat quand un détenteur du pouvoir perd à la fois la confiance et la crédibilité.
Il faut attendre quelques jours encore, mais c'est cet effet qui guette les pouvoirs publics dans une affaire comme celle de la violence sauvage de Grenoble.

1/ L'opinion ressent que la visite ministérielle ne règle rien.
2/ L'opinion ressent que les annonces lors de la visite ministérielle n'améliorent rien.
3/ L'opinion sait que les véritables facteurs de cette violence sont ailleurs : chômage à un taux record dans certains quartiers, urbanisme trop densifié, marginalisation des services publics scolaires dans leur fonction d'enseigner des règles de vie collective, abandon des familles de leurs fonctions éducatives ... La situation est aujourd'hui dramatique. Mais elle sera encore pire demain car ces jeunes exclus paraissent incapables d'être des adultes réinsérés ? Comment "organiser" une vie entière d'exclusion probable ?
4/ Face à ce "bon sens de la base" qui connaît les bonnes questions et cherche à esquisser quelques réponses solides,  le "jeu politique" devient un théâtre de simples gesticulations " (...)

On l'avait déjà remarqué, Denis Bonzy aime prendre son camp à revers.  Nonobstant les brumeux projets de son champion pour sortir la France de la crise, on ne peut que partager point par point ces sombres diagnostics.
Notes:
  1. Raphael Massi : Les mythes de la vidéosurveillance
  2. Olivier Bertrand (élu Vert, CG38) : Vidéosurveillance, Hortefeux s'adresse au bas-ventre
  3. Michel Destot : Suite à l'agression d'un jeune grenoblois... "Nous allons implanter des caméras de vidéosurveillance qui ne sont pas destinées à la gestion des flux de circulation sur trois secteurs de la ville : le jardin de ville, le village olympique et la Capuche » J.Safar en réunion publique.
  4. Denis Bonzy : L'effet Katrina, impuissance et indifférence
    Selon lui et d'autres observateurs, après l'ouragan qui a détruit la Nouvelle-Orléans , l'impuissance de l'administration Bush aurait précipité sa fin et annoncé sa défaite future face à Barak Obama.
A consulter:
Cette étude de l' INSEE, qui indique que près d'un quart des grenoblois de l'agglomération vivraient sous le seuil officiel de pauvreté.

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samedi 3 avril 2010

Le Front de Gauche au Conseil Régional

Que reste-t-il de leurs amours ?


Le 26 mars dernier, le jour même de la nomination des exécutifs au sein des conseils régionaux à majorité socialiste/Europe Ecologie, le Parti de Gauche a fait savoir au plan national, qu' il n'y participerait pas.

Le PG posait trois conditions à la participation de ses élu(e)s. Ces conditions n' ont fait accord ni avec les socialistes, ce qui est peu surprenant; ni avec leur principal "partenaire" du Front de Gauche, le PCF, ce qui l'est davantage...

Voici les extraits les plus significatifs de cette déclaration :

" Ces conditions étaient les suivantes:

" - Exiger que la région adopte une clause de conditionnalité sociale et écologique pour ses aides et subventions. Cette clause se serait dès lors appliquée aux entreprises (pas d'aide aux entreprises qui font des bénéfices et licencient), aux villes (pas d'aide aux villes qui n'appliquent pas la loi SRU), et auraient conduit également à supprimer les financements facultatifs à l'enseignement privé

- Un grand service public de la formation professionnelle rompant totalement avec la logique des appels d'offre aux organismes privés. Il s'agissait de marquer, sur l'une des grandes prérogatives de la Région, la priorité au service public dès lors que l'intérêt général est en jeu.

- La création d'un comité régional de planification écologique doté de moyens.

Dans la plupart des régions, nous n'avons pu tomber d'accord pour que l'ensemble des partenaires de nos listes, dont notre principal partenaire le PCF, reprenne à leur compte ces propositions, ou toute autre proposition, à adresser au PS et à Europe Ecologie. Quand cela n'a pas été possible de les poser ensemble, nous l'avons donc fait au nom du PG mais dans des conditions évidemment moins lisibles et efficaces. Nous avons constaté que dans la quasi majorité des régions, ces points ne figuraient pas dans les accords programmatiques conclus entre le PS et Europe Ecologie. Nous considérons donc que ni le rapport de force, ni le contenu ne nous permettent de participer à des exécutifs qui ont pour objet d'appliquer le contrat de mandature signé entre le PS et Europe Ecologie.
"

-> Déclaration complète du parti de gauche sur les exécutifs régionaux

Côté PCF, seuls les élus du Limousin et du Nord-Pas-de-Calais ont préféré l'indépendance à un accord politique ou de " solidarité de gestion" avec le PS/EE.

Il n'y aura donc pas de solidarité de groupe au sein du Front de Gauche. Dit autrement, le Front de Gauche première manière a vécu avant d'avoir mené la moindre bataille concertée au sein des Conseils Régionaux.

C'est précisément sur l'hypothèse d'une participation à des exécutifs "dominés par le PS" que s'était cristallisée la division dans la gauche de la gauche il y a quelque mois. Il y avait les pour (PCF), les contre (le NPA) qui en firent un motif de rupture, et ceux qui sans y être opposés par principe, conditionnaient leur participation à des engagements susceptibles de marquer un début de changement de cap social (PG, Alternatifs...) ; position qui nous semble être non pas médiane, mais au B-A BA de la lutte politique.

La question d 'un bilan d'étape du Front de Gauche est posée, si tant est qu'il se survive ailleurs que dans les urnes. Avec environ 7% des sufrages exprimés en moyenne au plan national, et un score de second tour aussi exceptionnel qu'éloquent  en Limousin, le bilan est en effet mitigé électoralement.

Alors qu'il vient de s'avouer incapable de mener des batailles communes au sein des conseils régionaux (1), -rebaptisés pour les besoins de la propagande électorale "pôles de résistance et d'alternatives" (sic)-, on peut donc se demander par quel tour de force le Front de Gauche parviendra à entraîner l'adhésion des " masses populaires ", à incarner un début d'alternative au libéralisme et au social-libéralisme, à contribuer à sortir le mouvement social de l'ornière ? Sans stratégie partagée son avenir est compromis.

Le PCF a sacrifié la moitié de ses élus régionaux, et une nouvelle vague de départs se profile derrière Patrick Braouezec, Jacqueline Fraysse, Roger Martelli, Pierre Zarka et d'autres figures de ce parti.
Sans surprise, le NPA n'a réussi qu'à s'isoler et à se couper de ses électeurs et sympathisants, il joue sa survie dans les mois à venir. Privée d'un "bras séculier" et d'une base populaire, l'écologie politique ne sait pas transcrire ses fondamentaux en termes de programme. Ses courants les plus novateurs, éparpillés, ne sont pas chez les Verts, qui eux-même auront probablement du mal à résister à l' OPA d' Europe Ecologie.
Seul le PG, déterminé à ne pas jouer les supplétifs du parti socialiste, ne semble pas complètement déboussolé. Mais la méthode autoritaire employée en interne pour désigner certains de ses candidats à soulevé des contestations : son mode de fonctionnement est loin d'être un modèle de vertu démocratique.

Pour un front de gauche unitaire (marque non déposée), actif dans les luttes et présent dans la rue


Bref, la gauche de gauche est à la peine, et la courte période de calme électoral qui la sépare de la prochaine présidentielle est semée d' embûches (primaires...). Réussira-t-elle à surmonter ses divisions ? Saura-t-elle résister unitairement à la remise en marche de la lessiveuse social-démocrate ?
Sans expression collective méthodique, unifiée, politique, de la combativité sociale, la gauche de gauche se condamne à regarder passer le train des  "journées d'action" syndicales sans lendemain. Ce qui n'est encore qu'une aspiration largement partagée, quels que soient les courants et sensibilités, doit commencer à se concrétiser dès maintenant, au risque, une fois de plus, de la satellisation ou de la marginalisation.
Il faut donc, en toute indépendance des grandes manoeuvres qui se profilent autour de l'alliance PS/Europe Ecologie, tout faire pour donner une traduction sociale et politique positive aussi vaste que possible au rejet de la droite.
Pourquoi pas dans un front de gauche élargi "aussi fidèle au monde du travail que la droite ne l'est au grand capital" ?

JMB

(1) On lira avec intérêt le billet "Des coulisses de la région"  sur le blog de Corinne MOREL-DARLEUX, élue drômoise du PG  et secrétaire nationale à l'écologie de ce parti

jeudi 1 avril 2010

Communiqué du groupe Le Postillon

---- Publi-rédactionnel ---

(1) En pleine crise, enfin des bonnes nouvelles ! Le groupe "le Postillon" a connu d'excellents résultats pour le second semestre 2009. Avec le tirage de plus de 1000 exemplaires pour chacun des deux derniers numéros, nous avons réussi à consolider notre capital de départ et nous pouvons envisager de formidables perspectives de développement. D'une part, nous disposons d'une forte marge de progression dans le secteur "information locale critique" sur lequel nous nous sommes positionnés. Des parts de marché sont encore à conquérir et nous réfléchissons actuellement à un plan de communication "bouche-à-oreilles" pour nous faire connaître.

D'autre part, nous travaillons d'arrache-pied à la segmentation de nos activités avec le lancement tout prochainement de Postillon-Ingénieurs, Postillon-Ligue 2  voire Postillon-Jeune-Couple-avec-bébé.

De telles ambitions  nous obligent à repenser notre structure économique. C'est pourquoi nous envisageons une entrée en bourse et l'arrivée dans notre groupe d'un grand nom de la finance. C'est pour l'instant sur ce dernier point que nous buttons. Nous avions approché un temps Philippe Séguin, hélas il n'a même pas eu le temps de nous donner sa réponse. Contrairement à Mano Solo qui lui, nous a gentiment remballés en estimant que "faire un journaux, c'est pas du gateau". Par contre, Henri Proglio avait répondu favorablement à notre demande, mais nous avons été obligés d'annuler sa nomination afin d'éviter tout scandale. La porte est donc toujours ouverte et nous lirons les CV envoyés avec plaisir et attention : lepostillon [at] yahoo [.]fr

En attendant, nous profitons de nos colossaux bénéfices pour vous offrir 20 pages pour le prix de 16. Puissent-elles vous donner envie de rentrer dans le capital...

(1) Nous sommes le 1er avril, et ceci est l'édito du numéro 4 de l'irrégulomadaire grenoblois le Postillon, en vente à la criée, et  dans les points de vente déjà listés ici. Le Tabac-presse "Croix-Rouge" 47, av Ambroise Croizat est sorti de cete liste mais quelques autres sont venus s'ajouter  :

  1. Echirolles : Tabac presse "Molina & Co" : parking Casino, 36 cours Jean-Jaurès
  2. Campus : tabac du Campus, 442, avenue de la Bibliothèque
  3. "Le Local Autogéré" , 7 rue Pierre Dupont
  4. Bar "Aux Zélées" 31, rue André Rivoire (quartier Eaux-Claires)
  5. Tabac-Presse "La Bruyère" 36, avenue de La Bruyère

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